Les origines du larmoiement sont multiples. On distingue les larmoiements par production excessive de larmes de ceux liés à une mauvaise évacuation des larmes.
Les larmoiements par hyper production sont les plus fréquents. Les causes sont soit locales (conjonctivites chroniques, mauvaise qualité des larmes, irritation par des cils…), soit générales (allergie, prises médicamenteuses, problèmes endocriniens…).
Le traitement est médical, et cherche avant tout à diminuer l’origine du problème.
Les larmes s’évacuent soit par évaporation, soit par des canaux qui trouvent leurs origines à la partie interne des paupières et qui se terminent à l’arrière du nez.
Un obstacle sur cette canalisation empêche l’évacuation normale et entraine une stagnation en amont et donc un larmoiement.
Le traitement est chirurgical et vise à déboucher les canaux d’évacuation.
Si l’obstacle est dans la partie initiale au niveau de la paupière, le traitement peut être réalisé sous anesthésie locale.
Si l’obstacle est situé dans la partie terminale, il est nécessaire de réaliser un nouveau canal d’évacuation entre le nez et le sac de larmes. Cette intervention appelée dacryocystorhinostomie nécessite une anesthésie générale avec une courte hospitalisation de 24 heures.
Chez l’enfant, l’obstacle est le plus souvent une simple membrane située dans la partie terminale du canal. La guérison spontanée est fréquente dans les premiers mois de la vie.
En cas de persistance, on réalise un simple sondage sous anesthésie locale entre l’âge de 9 et 12 mois, ou un sondage avec mise en place d’une sonde guide larmes sous anesthésie générale chez les enfants plus âgés.